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Be Here, Bí Thiar – English/Irish/French translation!

Pour mon blog final, je vous présente une double traduction ! Voici un poème original que j’ai écrit après l’annulation de mon voyage en Irlande l’été dernier. C’est ma première essai d’écrire un poème en utilisant quelques mots irlandais, ce que j’espère faire de plus en plus à l’avenir lorsque je pourrai apprendre plus d’irlandais.

D’abord, je vais vous donner la version originale du poème, qui est principalement en anglais avec quelques mots irlandais.
Ensuite, je vais vous donner la traduction française du poème.
Enfin, je vais vous donner la traduction irlandaise. Je ne parle pas couramment l’irlandais, donc je ne peux pas promettre l’exactitude de cette traduction, mais j’ai fait de mon mieux !

Vous remarquerez que chaque version du poème est bilingue, certains mots restant en anglais ou en irlandais pour préserver son caractère bilingue.

Si vous avez des questions sur ce poème, n’hésitez pas à laisser un commentaire !


Be Here, Bí Thiar 

I stand the farthest west I have been in over a year,
up to my ankles in ocean, the deepest I can go
without soaking my clothes,
and stare farther west than I’ve ever been.

I listen for the whisper of home in the headwind,
wait for the thunder of hooves in the hissing foam, but I know.
I know there are no capaill in these waters–
this uisce Pacific rófhada, too far,
ró-chiúin, too quiet, I know.

So I stand with a fistful of promised land,
let Tír na nÓg sift through the sieve of my fingers
and find myself thinking of Oisín again,
aigéin, oceans away
and the capall that carried him west
to bí thiar in éineacht le Niamh Cinn-Óir.

I think of my great-great-great-grands
on the wild Atlantic shore:
the wind at their backs,
and their sacks full of geasa and famine,
and across the sea the lady of amber waves
is beckoning, beacon-hand high,
no choice left but to board the next boat going west,
from Cork to New York
and beyond,
to be here, where I am now.

But something,
something plucks the harp strings of the heart,
strikes a homesick note, unfiltered
and bewildering,
turns Oisín’s eye from fields of gold,
mine from the horizon and whispers
Téigh abhaile,
ní hé seo an baile,
go home.

And I wonder,
after 31 years of I’d love to go someday,
when the next flight leaves, will I catch it at last?
And when I land,
when I stand ar an gcósta thiar eile,
that other west coast,
farther east than I’ve ever been,
will it feel like coming home?
Will I bury my New Irish bones in the talamh,
the land of my grandads?

When my feet find the earth
and I age a hundred years for every one
I’ve been away–
brittle-boned and wither-skinned,
each nut-brown hair at last
the silver lining
I’ve been looking for–

what will I say?

What will I say to the saint
that sits at my bedside
waiting to take down my story?

What myth will I leave
in the time that I have,
of the time it has taken
to be here?

 

Être ici, soyez à l’ouest

Je me tiens le plus à l’ouest depuis plus d’un an,
jusqu’à mes chevilles dans la mer, le plus profond que je peux aller
sans tremper mes vêtements,
et je regarde fixement plus à l’ouest que je ne l’ai jamais été.

J’écoute le murmure de la maison dans le vent de face,
J’attends le tonnerre des sabots dans l’écume sifflante, mais je sais.
Je sais qu’il n’y a pas de chevaux dans ces eaux-
cette eau Pacifique rófhada, trop loin,
ró-chiúin, trop calme, je sais.

Alors je me tiens avec une poignée de terre promise,
je laisse Tír na nÓg passer au crible de mes doigts
et je me surprends à penser encore à Oisín,
aigéin, loin des oceans
et le cheval qui l’a porté à l’ouest
pour être à l’ouest avec Niamh Cinn-Óir.

Je pense à mes trois-fois-arrière-grands
sur la côte sauvage de l’Atlantique :
avec le vent dans le dos,
et leurs sacs pleins de malchance et de famine,
et à travers la mer la dame des vagues d’ambre
fait signe, phare haut.
N’ayant plus d’autre choix que de monter
sur le prochain bateau qui va ouest,
de Cork à New York
et après,
être ici, où je suis maintenant.

Mais quelque chose,
quelque chose pince les cordes de la harpe de mon cœur,
il sonne une note nostalgique, non filtrée
et déroutant,
il détourne l’œil d’Oisín des champs d’élysée,
mes yeux de l’horizon et il murmure
Téigh abhaile,
ní hé seo an baile,
rentrez chez soi.

Et je me demande,
après 31 ans de j’adorerais y aller un jour,
quand le prochain vol partira, l’attraperai-je enfin ?
Et quand j’atterris,
quand je me tiens ar an gcósta thiar eile,
cette autre côte ouest,
plus à l’est que je ne l’ai jamais été,
ce sera comme revenir chez moi ?
enterrerai-je mes os néo-irlandais dans le talamh,
la terre de mes grands-pères ?

Quand mes pieds trouvent la terre
et je prends de l’âge cent ans pour chacun
je suis parti-
quand j’ai les os cassants et la peau sèche,
quand chaque cheveu noisette est enfin
le bon côte
que j’ai cherché –

que dirai-je ?

Que dirai-je au saint
qui est reste à mon chevet
en attendant de noter mon histoire?

Quel mythe laisserai-je
dans le temps que j’ai,
du temps qu’il a fallu
être ici?

 

Bí anseo, Bí Thiar

Seasann mé níos mó thiar ná mar a bhí mé le breis agus bliain,
go dtí mo rúitíní san fharraige,
chomh domhain is féidir liom dul
gan mo chuid éadaigh a fhliuchadh,
agus táim ag stánadh níos faide siar ná mar a bhí mé riamh.

Éistim le haghaidh cogar an bhaile sa ghaoth,
táim ag fanacht le toirneach crúba i siosarnach na taoide, ach tá a fhios agam.
Tá a fhios agam nach bhfuil capaill sna huiscí seo-
tá an t-uisce seo den Aigéan Ciúin too far, rófhada,
too quiet, ró-chiúin, tá a fhios agam.

Mar sin seasaim le dorn de tír tairngire,
lig mé do Thír na nÓg criathrú trí chriathar mo mhéara
agus táim ag smaoineamh ar Oisín arís,
oceans, aigéin ar shiúl
agus an capall a thug siar é
a bheíth thiar in éineacht le Niamh Cinn-Óir.

Smaoiním ar mo sin-sin-sin-seantuismitheoirí
ar chladach an Atlantaigh fhiáin:
leis an ghaoth ar a ndroim,
agus a gcuid saic lán le geasa agus gorta,
agus trasna na farraige bean na dtonnta ómra,
tugann sí comhartha dóibh, lena rabhchán go hard,
níl aon rogha fágtha ach dul ar bord an chéad bháid eile ag dul siar,
ó Chorcaigh go Nua Eabhrac
agus ina dhiaidh sin,
a bheith anseo, áit a bhfuilim anois.

Ach rud éigin,
piocann rud éigin teaghráin chláirseach an chroí,
buaileann sé nóta de cumha, gan athrú
agus mearbhlach,
casann sé súil Oisín ó pháirceanna óir,
mo shúile ón fhíor na spéire, agus deir sé i gcogar
Go home,
this is not home,
téigh abhaile.

Agus níl a fhios agam an bhfuil
tar éis 31 bliana de ba bhreá liom dul lá éigin,
nuair a fhágfaidh an chéad eitilt eile, an mbeidh mé air?
Agus nuair a tháinig mé i dtír,
nuair a sheasfaidh mé on that other west coast,
ar an gcósta thiar eile, níos faide soir ná mar a bhí mé riamh,
an mbraitheann sé mar theacht abhaile?
An gcuirfidh mé mo chnámha Nua-Éireann in the ground,
an talamh mo sheanathair?

Nuair a bhuaileann mo chosa an talamh
agus aois mé céad bliain do gach aon
bhí mé ar shiúl-
nuair a bhíonn mo chnámha briosca agus mo chraiceann rocach,
nuair a bhíonn gach gruaig cnó-donn faoi dheireadh
an líneáil airgid
a bhí á lorg agam-

cad a déarfaidh mé?

Cad a déarfaidh mé leis an naomh
a shuíonn ag taobh mo leapa
ag fanacht le mo scéal a scríobh?

Cén miotas a fhágfaidh mé
san am atá agam,
den am a thóg sé
a bheith anseo?

-Mia Vance

Un peu d’histoire et critique d’Albert Camus

La couverture de The Plague, The Fall, Exile and the Kingdom, et Selected Essays d’Albert Camus.

Mon histoire avec Albert Camus n’est pas longue, mais c’est une histoire que je suis content d’avoir. Albert Camus était un écrivain, journaliste et philosophe, parmi ses nombreux autres talents. L’un de ses essais les plus célèbres s’intitule Le mythe de Sisyphe où il explique “l’absurde”, le suicide et la mort. J’ai lu cet essai et je vais vous dire que c’est l’équivalent mental d’avaler de la sciure de bois. C’est très sec et je ne peux pas dire que je le comprends vraiment du tout.

J’ai découvert Camus pour la première fois en 2015. J’avais le choix entre deux cours d’anglais ou de philosophie. Naturellement, j’ai choisi l’anglais, mais je ne savais pas que le cours était donné par le ne professeur qui enseignait aussi la philosophie et qui se trouvait justement être le président de la section américaine de la Camus Society. Oui, les gens, j’ai fini par étudier la philosophie pendant un semestre de toute façon et je ne peux pas dire que j’en suis folle du tout.

Il y a deux pièces particulières de Camus qui m’attirent. Le premier est The Plague (cette nouvelle est redevenue très populaire à cause de COVID) et The Fall. J’apprécie ces deux histoires pour différentes raisons ; The Plague à cause de l’histoire qui se cache derrière et The Fall parce que j’apprécie simplement l’histoire et les significations sous-jacentes qui vous donnent de nouvelles façons d’interpréter l’histoire.

Il y a deux pièces particulières de Camus qui m’attirent. Le premier est The Plague (cette nouvelle est redevenue très populaire à cause de COVID) et The Fall. J’apprécie ces deux histoires pour différentes raisons; The Plague à cause de l’histoire qui se cache derrière et The Fall parce que j’apprécie simplement l’histoire et les significations sous-jacentes qui vous donnent de nouvelles façons d’interpréter l’histoire.

Lorsque cette histoire a été publiée, les Allemands, plus important encore, les nazis, ont adoré l’histoire et l’ont louée comme étant excellente. La chose qu’ils ne savaient pas, c’est que l’histoire était basée sur la prise de contrôle de l’Europe par les Nazis; leur présence étant caractérisée par les rats qui prennent le relais et propagent la peste. Je ne sais pas s’ils l’ont vraiment découvert, mais cela fait une bonne histoire.

The Fall est un peu différent de The Plague, mais il n’en est pas moins intéressant. À première vue, The Fall ressemble simplement à l’histoire de quelqu’un qui se rend dans un bar et se fait raconter histoire après histoire par un homme là-bas. L’homme semble arrogant parce qu’il ne semble pas du tout laisser la personne à qui il parle avoir un mot. Mais ce sont les histoires que l’homme raconte qui attirent le lecteur. Qu’il s’agisse d’être témoin d’un suicide et de ne rien faire pour l’empêcher, de jouer à un jeu d’esprit avec l’autre personne sur qui il est vraiment. C’est celui qui m’a constamment fait penser et qui le fait encore à ce jour.

The Fall se déroule à Amsterdam, ce qui en soi n’est pas extraordinaire, mais lorsque l’homme commence à parler d’Amsterdam, le lecteur peut commencer à faire des parallèles avec les cercles de l’enfer et avec “La Divine Comédie” de Dante. Quand on fait des recherches sur Amsterdam en regardant des plans de la ville, c’est à peu près construit comme une spirale. Ainsi, la comparaison avec les niveaux de l’Enfer n’est pas trop éloignée.

Je ne veux pas en dire trop sur ces deux histoires, mais je suggérerais de les lire si l’on est si enclin. Quand j’ai découvert Camus pour la première fois, je n’avais pas du tout hâte d’avoir à lire la philosophie française, mais une fois que je suis entré dans la matière, c’est tellement plus. Je lis encore Camus à ce jour strictement pour le plaisir. Vais-je relire Le mythe de Sisyphe à nouveau? Probablement pas, mais vais-je relire ses autres nouvelles et en lire d’autres pour la première fois? Absolument!

 

Vocabulaire

l’équivalent mental d’avaler de la sciure de bois – the mental equivlant of swallowing sawdust

m’attirent – attracted me to

redevenue – become/became

sous-jacentes – underlying

louée – praised

s’agisse – be a matter of/be a question of

constamment – constantly

l’Enfer – Hell

éloignée – far away

enclin – inclined/incline

Autre Extrait Caféiné

“Café de nadie” d’Arqueles Vela, traduit pour Rebecca Smith

………………………………………………………………………………………………………………………….

En el rincón de su gabinete, los dos parroquianos arrumbados sobre sí mismos, dejan pasar las horas. 

Dans le coin de sa cabine, les deux clients égocentriques passent le temps. 

In the corner of their booth, the two faithful customers, wrapped up in themselves, let the hours pass. 

………………………………………………………………………………………………………………………….

La puerta de golpe se abre de vez en cuando, empujada por la resaca de transeúntes.

Souvent mais de temps en temps, la porte ouvre, poussée pour les passants. 

Once in a while or all of a sudden, the door opens, propelled by the overhangs of drunken passersby. 

………………………………………………………………………………………………………………………….

Es la primera vez que Mabelina entra a este Café. 

C’est la première fois que Mabelina entre dans ce Café. 

This is the first time that Mabelina enters the Café. 

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Sus vivaces, sus perversátiles ojos, llenos de los holgorios de las tardes de verano, revolotean sobre los números de los gabinetes, buscando la cifra exacta, valuadora de sus ecuaciones sentimentales.

Ses yeux enjoués, polyvalents, et perverses, pleins des nuits festives d’été, clignent sur les cabines numérotées, recherchant l’exact code secret, connaisseuse de ses équations sentimentales.   

Her vivacious, no, her perversatile eyes, full of the raucousness of summer nights, flutter over the numbered booths, looking for the most precise cifer, connoisseur, as she is, of her sentimental equations. 

………………………………………………………………………………………………………………………….

17 25 9 6 10 7 13

17 25 9 6 10 7 13

17 25 9 6 10 7 13

………………………………………………………………………………………………………………………….

–Ocuparemos aquel que debe ser el más acogedor, el más íntimo, el más íntimo, el más escondido —dice él— señalando el 18.

<<Nous voulons la cabine qui est la plus confortable, la plus intime, la plus loin de la réalité>> l’homme dit, indiquent le nombre 18.

“Let’s choose the one that looks the coziest, the one that’s the most intimate, the most out of the way,” he says, pointing to number 18. 

………………………………………………………………………………………………………………………….

—No. Es un número insípido ése. 

<<Non, c’est un nombre insipide.>>

“No. That’s a nothing number.”

………………………………………………………………………………………………………………………….

—Entonces el 15. 

<<Donc le 15.>>

“Then 15.” 

………………………………………………………………………………………………………………………….

—Tampoco.

<<Ni 15>>

“That one, too.” 

………………………………………………………………………………………………………………………….

 — ¿El 13 que es el predilecto de los supersticiosos…? 

<<Est-ce que le 13 est superstitieux?>>

“Isn’t 13 a superstitious one…?”

………………………………………………………………………………………………………………………….

—Está demasiado escogido y, sobre todo, muy lleno de predicciones. Aquel que tiene un poco borroso el número. Así no lo sabremos nunca… 

<<C’est trop populaire et, surtout, très plein des sorts. Le nombre ne vient de ce monde. C’est impossible de savoir avec 13…>>

“It’s too popular, and, more important, too full of predictions. It’s a hazy number. You never know with 13…”

………………………………………………………………………………………………………………………….

—Aquél —dice ella— como queriéndose refugiar anticipadamente en su confidencialidad. 

<<Celle-là>> elle dit, comme si Mabelina veut se cacher dans sa confidentialité. 

“That one,” she says, as if she already wanted to be sheltered in its confidentiality.

………………………………………………………………………………………………………………………….

—Está ocupado.

<<Mais il y a quelqu’un là-bas.>> 

“But it’s taken.”

………………………………………………………………………………………………………………………….

 — ¿A esta hora? —pregunta Mabelina, sorprendida de que alguien haya tenido el mismo capricho. 

<<Mais il est si tard!>> demande Mabelina, étonnée qu’ il y a d’autre personne qui a partagé son même caprice. 

“At this hour?” asks Mabelina, surprised someone else shared this same whim.

………………………………………………………………………………………………………………………….

—Precisamente, a esta hora en que no viene nadie, es cuando lo apartan esos dos parroquianos. 

<<C’est exactement a cette heure quand personne vient quand ces deux clients fidèles arrivent.>>

“Exactly. It’s exactly at this hour, the hour when nobody comes, that these two do.”

………………………………………………………………………………………………………………………….

—Entonces volveremos más tarde. 

<<Donc, nous nous rendrons plus tard.>>

“Then we’ll just have to come back later.” 

………………………………………………………………………………………………………………………….

— ¿Por qué hemos de ocupar ése? 

<<Pourquoi faut-il occuper cette cabine là?>>

“Why do we have to sit just there?”

………………………………………………………………………………………………………………………….

Mabelina se queda un momento mirando hacia el gabinete

Mabelina reste un moment, regardant vers la cabine. 

Mabelina’s eyes settle for another moment on the booth. 

………………………………………………………………………………………………………………………….

El mesero, absorto, desconcertado, los ve alejarse. 

Le serveur, déconcerté, absorbé, les voit partir.

The waiter, absorbed, baffled, watches them walk away. 

………………………………………………………………………………………………………………………….

Al salir y trasponer los umbrales de la noche que va cayendo sobre la vagabundez de los transeúntes, con esa lentitud de los globos desinflados, se vuelven a ver, huraños, descompuestos, extrañados de caminar juntos, apoyando la reciprocidad de sus emociones y sus deseos frustrados, a lo largo de la avenida encrucijada de luces. 

Quittant le Café, les deux pénètrent le seuil de la nuit qui tombe sur les péchés des passants. Avec la lenteur d’un ballon mourant, ils se voient, timides, pas finis, faits étranges parce qu’ils ont marché ensemble, sans regardant, très longtemps. Ils se soutiennent avec la réciprocité de leurs émotions et leurs désirs frustrés, le long des avenues pleines des lumières croisées.  

As they left, the two trespass the threshold of the night, shrouding the digressions of the passersby. With the sluggishness of a balloon on its way to deflation, they turn to see each other again, timid, undone, made strange from having walked so long together. Arm in arm in the light-crossed streets, they support the reciprocity of their unstated desires.

Un Extrait Traduit de “Café de nadie” d’écrivain mexicain Arqueles Vela

“Café de nadie” (1926) de Arqueles Vela,

Traducciones de Rebecca Smith

“Café Personne” (1926) d’Arqueles Vela

Traductions de Rebecca Smith

“Cafe Nobody” (1926) by Arqueles Vela,

Translations by Rebecca Smith

La puerta del Café se abre hacia la avenida más tumultuosa de sol. Sin embargo, trasponiendo sus umbrales que están como en el último peldaño de la realidad, parece que se entra al “subway” de los ensueños, de las ideaciones. 

La porte du Café s’ouvre vers l’avenue la plus populaire, la plus ensoleillée. Cependant, traversant les seuils qui sont comme dans l’ultime échelon de la réalité, elle s’apparait descendre au “subway” des rêves, des imaginations. 

The door of the cafe opens out onto the most popular street, onto the most jarring light. However, trespassing the threshold as one would the last rungs of reality, she appears to descend into the subway of dreams, of ideations.

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Cualquier emoción, cualquier sentimiento, se estatiza y se parapeta en su ambiente de ciudad derruida y abandonada, de ciudad asolada por prehistóricas catástrofes de parroquianos incidentales y juerguistas.

N’importe qui émotion, n’importe qui sentiment se charge, s’enveloppe en son aura d’une ville abandonnée, une ville ravagée pour catastrophes préhistoriques des clients incidentellement fidèles, sensuels pour accident.  

Any emotion, any feeling charges itself, shrouds itself in her aura of a city abandoned, a city devastated by outdated catastrophes perpetrated by the incidentally faithful, the accidentally sensual. 

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Todo se esconde y se patina, en su atmósfera alquimista, de una irrealidad retrospectiva. Las mesas, las sillas, los clientes, están como bajo la neblina del tiempo, encapotados de silencio. 

Tout se cache et patine en su environment alchimique d’une réalité surréaliste de la rétrospective. Les tables, les chaises, les clients existent sous les nuages du temps, masqués du silence. 

Everything hides, elided in her alchemical atmosphere of retrospective unreality, as if all the tables, chairs, patrons are clouded by silence, cloaked by time’s fog. 

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La luz que dilucida la actitud y la indolencia de las cosas surge de los sótanos, del subsuelo de las obscuridades y va levantando las perspectivas, lentamente, con una pesadez de pupilas al amanecer. 

La lumière qui illumine l’attitude et l’insolence de tout court du sous-sol, cette terre des obscurités qui parle de chaque perspective lentement avec le poids des yeux du matin. 

The light that illuminates the attitude and indolence of it all surges from the cellar, that subsoil of obscurities, bringing up each perspective slowly with the heaviness of lids at dawn. 

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En sus gabinetes hay un consuetudinario ruido de crepúsculo o de alba… 

Dans ses cabines, il y a le bruit habituel du crépuscule ou d’aube. 

In her booths there’s the customary dull roar of dusk or of dawn…

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Todo está en un perezoso desperezamiento. Las sillas vuelven a su posición ingenua, tal si no hubiese pasado nada, reconstruyendo su impasibilidad y renovando su gran abrazo embaucador. 

Tout existe dans un désespoir fainéant. Les chaises rendent à sa position naïve, comme si rien s’aurait présenté, reconstruisant son impassibilité et rénovant sa grande étreinte mentant.  

Everything here exists in a lazy hopelessment . The chairs, returned to their most innocent positions as if nothing at all had happened, reconstruct her impassivity, renovating her great and fraudulent embrace.

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Los visillos de las ventanas se desprenden de las ensoñaciones que les ha hecho vivir el hipnotismo de la noche, y los pensamientos que no se exteriorizarán nunca, caen de los voltaicos.

Les rideaux nettoient les rêves que l’hypnotisme a permis de vivre, et les idées qui ne deviennent jamais publiques tombent des lumières. 

The window dressings shake off the day’s dreams that the night’s hypnotism let live, and the thoughts that will never go public fall from the now-lit bulbs. 

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Sus dos parroquianos entran siempre juntos. No se sabe quién entra primero. Van vestidos igualmente de diferente elegancia. Caminan con un gesto de olvido, con la seguridad de que no saldrán jamás de ese laberinto de miradas femeninas, en las que se reflejan como en una galería de espejos. 

Ses deux clients fidèles entrent toujours ensemble. Il n’est pas su qui entre premièrement. Ils s’habillent également de styles différents. Ils marchent avec un geste de temps perdu, avec la sécurité duquel ils ne quittent jamais ce labyrinthe du regard féminin, dans lequel les clients sont réfléchis comme dans une pièce de glaces.  

Her two faithful customers enter, always together. It’s impossible to determine which of the two enters first, dressed equally as they are in different styles. They walk with an absent-minded air, with the confidence of those who will never escape the labyrinths of the female gaze in which they reflect themselves as if in a hall of mirrors. 

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En su gabinete, se guarecen, el uno en el otro, de la lluvia de las remembranzas… 

Dans sa cabine, ils sont protégés. Ils prennent refuge ensemble, l’un dans l’autre, des inondations de la mémoire… 

In their booth they are protected. They shelter themselves, each other, from the deluge of things passed…

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Sin moverse de su rincón van recorriendo los diversos planos psicológicos del Café, ascendidos por el vaho de los recuerdos, enervados de no haber podido fumarse antes sus emociones. 

Sans mover de son coin, ils promènent les plaines psychologiques du Café, fait pour les nuages du mémoire, exaspérés parce qu’ils n’auraient pu fumé ses émotions. 

Without leaving their corner, the two explore the diverse psychological plains of the Café brought in by the mists of memory, exasperated at not having smoked their emotions away. 

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Han llamado, 5, 6, 7, 8 veces al mesero. Un mesero hipotético, innombrable, que cada día es más extraño. Que cada día viene de más lejos, disfrazado del verdadero mesero, políglota, acaso, para no servir sino a estos dos únicos parroquianos que sostienen el establecimiento con no pedir nada. Los demás no se adaptan a su ambiente eterizado de sugerencias arácnidas, desechadoras de cualquier frase importuna de los que franquean su misterio, desconfiados y se alejan temerosos de haber transpuesto la puerta secreta de la vida.

Ils appellent le serveur 5,6,7,8 fois. Un serveur hypothétique, sans nom, chaque jour plus étrange(r). Un serveur qui, chaque jour, vient de plus en plus loin. Il porte le costume du vrai serveur. Polyglotte, peut-être, pour éviter de servir personne excepté les deux clients qui soutiennent le Café en demandant rien. Les autres clients ne s’adaptent pas à son ambiance d’éther avec ses suggestions d’araignées. Ils défont toutes les phrases malchanceuses qui se reprochent le mystère. 

They’ve called the waiter 5, 6, 7, 8 times. A hypothetical waiter, unnameable, every day, stranger. A waiter who every day comes from further and further away. He is disguised as the real waiter. Multilingual, perhaps, in order not to serve anyone but the two faithful customers who sustain the place by not asking for anything. The rest do not adapt themselves to the ether of her arachnidian truths. They deny whatever inopportune phrases that might approach the mystery. Distrustful, the other customers distance themselves frightfully from having transcended the secret doors of life.

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En las encrucijadas cuelgan de las telarañas de silencio, palabras y risas que no ha sacudido todavía el plumero de las nuevas charlas. 

Le carrefour suspend les toiles silencieuses d’araignée, avec les mots et les rires que le plumeau des nouvelles conversations n’a pas encore tués. 

The crossroads suspend the spiders’ webs of silence, words, and laughter, those not yet dusted out by the morning’s chatter. 

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De cuando en cuando llega, desde el otro piso ideológico, una ahogada carcajada femenina que, como el JAZZ-BAND, quiebra en los parroquianos las copas y los vasos de su restaurant sentimental.

Parfois, d’autre étage idéologique, un bruit feminin en désordre qui, comme un JAZZ-BAND, casse pour les deux clients les verres et les tasses de son restaurant sentimental. 

Every so often, from another story altogether, a stifled female cackle leaks in, one that, like a jazz-band, shatters in the faithful the glasses of their sentimental restaurant. 

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Ellos sonríen. Sacan de su bolsillo una tabaquera de ideas y encienden simultáneamente, sincrónicamente, sus acostumbrados cigarrillos engargolados de sentimentalidad o rebeldía y se aletargan sobre la “chaise-longue” de sus remembranzas.

Ils sourirent. Ils prennent un tabatière d’idées de leurs poches. Ils allument, à la fois, leurs cigarettes de sentimentalité ou rebellion. Les deux clients se détendent sur la chaise-longue de leurs memoirs. 

They smile. They take from their pockets a snuff box of ideas and, simultaneously, synchronously, they light their cigarettes, customarily laced with sentimentality or rebellion, and laze about the chaise lounge of their recollections.

 

Transcription et traduction de “L’amour Joue Au Violon” par Jeanette

Bonjour à tous! 

Pour le blog de cette semaine, j’ai voulu me tester. La musique est une partie très importante de ma vie et elle fait partie de ma vie quotidienne. J’écoute toute la musique et j’apprécie vraiment l’art, la culture, et la technicité de la musique. Depuis que j’ai commencé à apprendre le français, j’écoute beaucoup de musique française. Je l’ai tellement écouté que j’ai commencé à le comprendre! Il y a une chanson dont je connais presque tous les mots, alors j’ai voulu essayer de la traduire.

La chanson que je vais transcrire et traduire est “L’amour Joue Au Violon” par Jeanette. Vous devriez écouter pendant que vous lisez les paroles; j’ai trouvé que c’est peut être utile pour apprendre la langue, et la chanson est bonne aussi!

Cliquez ici pour un lien pour la chanson (:

 

Les paroles, transcrites en français:

J’avais envie de t’inviter

Que c’est joli le soleil de nuit

Son tamisé

Dis, c’est tellement mieux

Ne plus penser

Fermer les yeux

Et puis danser

Dis, c’est pas vrai

Dis, pince-moi

Dis, c’est comme si je n’avais jamais dansé avant toi

La nuit parfois à des idées

Tu, où est ta divinité ?

Dis, nous dansons

Dis, nous rêvons

Dis, et l’amour joue du violon

J’avais raison de t’inviter

On allait pas passer la saison à hésiter

Quand un garçon ne l’ose pas

Les filles font comme dit la chanson

Le premier pas

Dis, qu’est-ce qu’on est bien

Qu’est-ce qu’il fait beau ?

Qu’est-ce qu’on va voir ?

Peut-être trop

Dis, c’est pas vrai

Dis, tu es là

C’est comme si je n’avais jamais aimé avant toi

La nuit parfois à des idées

Et toi et moi on peut l’aider

Dis, nous dansons

Dis, nous rêvons

Dis, et l’amour joue du violon

J’avais envie de t’inviter

Que c’est joli le soleil de nuit

Son tamisé

J’avais envie que nous dansions

J’avais envie d’écouter l’amour jouer du violon

 

Les paroles traduites en anglais:

I wanted to invite you

How pretty is the night sun

It sifted

Say, it is so much better

No longer think

Close eyes

And then dance

Say, it is not true

Say, pinch me

Say, it is like I never danced before you

The night sometimes has ideas

You, where is your divinity?

Say, we dance

Say, we are dreaming

Say, and love plays the violin

I was right to invite you

We were not going to spend the season hesitating

When a boy does not dare

The girls do as the song says

The first step

Say, what are we good

What is the weather like?

What are we going to see?

Maybe too much

Say, it is not true

Say you are there

It is like I never loved before you

The night sometimes has ideas

And you and I can help it

Say we dance

Say, we are dreaming

Say, and love plays the violin

I wanted to invite you

How pretty the night sun is

It sifted

I wanted us to dance

I wanted to listen to love play the violin

 

Je pense que c’est un exercice très utile à faire tout en apprenant une langue. Je recommanderais d’essayer cette technique; après avoir transcrit et traduit la chanson, je comprends mieux la chanson. Je dois maintenant transcrire et traduire le reste de ma playlist en français!

 

Vocabulaire:

la technicité – technicality

cliquer – to click

les paroles – lyrics

le soleil – the sun

oser – to dare

tamisé – sifted

violon – violin

 

Des poèmes de Maya Angelou

La Famille d’Humain – Maya Angelou

Je comprends les différences évidentes 

dans la famille humaine. 

Certaines personnes sont sérieuses, 

d’autres personnes préfèrent la comédie. 

Certaines dissent vivre leur vie

avec profondeur,

et d’autres disent qu’ils vivent

 la réalité vraie. 

La différence de nos couleurs

peut embrouiller, stupéfier, enchanter 

marron, rose, beige, violet, brun clair, bleu, et blanc. 

Je navigue sur les sept océans

et j’ai m’arrête dans tous pays, 

J’ai vu les merveilles du monde

pas encore un homme ordinaire. 

Je connais dix milles femmes

qui s’appellent Jane et Mary Jane, 

mais pas deux

d’entre elles étaient les mêmes

Les jumeaux sont différents

bien que leurs caractéristiques correspondent,

 et les amants pensent les idées différentes

quand ils dorment à côté de l’autre. 

Nous aimons et perdons en Chine, 

nous pleurons sur la terre d’Angleterre.

et nous rirons et nous gémissons en Guinée,

Et nous prospérons sur les rivages d’Espagne.

Nous cherchons la réussite en Finlande, 

Naissons et mourons au Maine. 

Dans des petites manières nous sommes différents, 

De grandes manières nous sommes les mêmes. 

Je note les différences évidentes 

Entre chaque espèce et type,

Mais nous sommes plus similaires, mes amis, 

Que nous sommes différents.   

Nous sommes plus similaire, mes amis, 

Que nous sommes différents.   

Nous sommes plus similaire, mes amis, 

Que nous sommes différents.   

 

En Anglais: Human Family

I note the obvious differences

in the human family.

Some of us are serious,

some thrive on comedy.

Some declare their lives are lived

as true profundity,

and others claim they really live

the real reality.

The variety of our skin tones

can confuse, bemuse, delight,

brown and pink and beige and purple, tan and blue and white.

I’ve sailed upon the seven seas

and stopped in every land,

I’ve seen the wonders of the world

not yet one common man.

I know ten thousand women

called Jane and Mary Jane,

but I’ve not seen any two

who really were the same.

Mirror twins are different

although their features jibe,

and lovers think quite different thoughts

while lying side by side.

We love and lose in China,

we weep on England’s moors,

and laugh and moan in Guinea,

and thrive on Spanish shores.

We seek success in Finland,

are born and die in Maine.

In minor ways we differ,

in major we’re the same.

I note the obvious differences

between each sort and type,

but we are more alike, my friends,

than we are unalike.

We are more alike, my friends,

than we are unalike.

We are more alike, my friends,

than we are unalike.

 

Seul – Maya Angelou

Allongant, pensant

Hier soir

Comment trouver l’esprit une maison

Où l’eau n’a pas soif

Et pain n’est pas de pierre

J’ai pensé à une chose

je ne crois pas avoir tort

Mais personne, 

Ne peut exister ici seul. 

Seul, tout seul

Personne, mais personne

Ne peut exister ici seul. 

Il y a des millionnaires 

Avec de l’argent qu’ils ne peuvent pas utiliser

Leurs femmes courent comme banshees 

Leurs enfants chantent le blues 

Ils vont chez des médecins chers

Pour aider leurs cœurs de pierre. 

Mais personne

Non, personne

Ne peut exister ici seul.

Seul, tout seul

Personne, mais personne 

Ne peut exister ici seul.

Maintenant si tu écoutes bien

Je vais te dire la chose que je connais

Des nuages mauvais s’amassent

Le vent va souffler 

L’espèce d’homme est souffrant

Et je peux entendre du gémissement 

Parce que personne

Que personne,

Mais personne

Ne peut exister ici seul.

Seul, tout seul

Personne mais personne 

Ne peut exister ici seul.

 

En Anglais: Alone 

Lying, thinking

Last night

How to find my soul a home

Where water is not thirsty

And bread loaf is not stone

I came up with one thing

And I don’t believe I’m wrong

That nobody,

But nobody

Can make it out here alone.

Alone, all alone

Nobody, but nobody

Can make it out here alone.

There are some millionaires

With money they can’t use

Their wives run round like banshees

Their children sing the blues

They’ve got expensive doctors

To cure their hearts of stone.

But nobody

No, nobody

Can make it out here alone.

Alone, all alone

Nobody, but nobody

Can make it out here alone.

Now if you listen closely

I’ll tell you what I know

Storm clouds are gathering

The wind is gonna blow

The race of man is suffering

And I can hear the moan,

‘Cause nobody,

But nobody

Can make it out here alone.

Alone, all alone

Nobody, but nobody

Can make it out here alone.

 

Vocabulary  

Obvious- évidentes

profundity – profondeur 

Confuse- embrouiller

Bemuse- stupéfier

Tan- brun clair 

Wonders – merveilles

Jibe- correspondent 

Laugh- rire 

Moan- Gémir

Thrive- prospérer

Land – la terre. 

Success- réussite 

Sort- espèce

Lying – Allonger

stone – pierre

Heart – cœur

Cloud- nuage 

Gather – ramasser 

Blow- souffler 

Moan – gemissement 

 

mon nouveau livre préféré

ATTENTION, ne lisez pas ceci si vous ne voulez pas de spoilers!!!

Aujourd’hui, je vais parler de mon nouveau livre préféré. Il s’appelle “It Ends With Us” par Colleen Hoover. Ce livre est incroyable. Je l’ai lu en une journée! C’est un livre que je n’ai pas pu lâcher une fois que j’ai commencé à le lire. Alors, parlons-en !

Le livre parle d’une femme nommée Lily. Elle a grandi dans une famille avec un père violent. Il frappait sa femme et maltraitait sa mère, devant Lily. Ainsi, Lily a juré de ne jamais se permettre de tomber dans une situation comme ci quand elle serait plus âgée. Elle savait que s’il y avait des signes d’abus dans sa relation, elle partirait immédiatement avant qu’il ne soit trop tard. Quand ses parents se disputaient, elle allait souvent dans sa chambre. Un jour, elle a regardé par la fenêtre une vieille maison abandonnée et a vu un garçon à l’intérieur. Il semblait n’avoir ni nourriture, ni couvertures, ni douche… etc. Alors, un jour, Lily a décidé de lui laisser des couvertures à la porte.

Elle a découvert le lendemain que le garçon était un garçon qui était allé au lycée de toi. Il avait un an ou deux de plus qu’elle. Son nom était Atlas. Peu de temps après, elle lui parlait dans le bus et lui apportait parfois à manger. Ils sont devenus amis (en secret). Et bientôt, plus que des amis. Ils sont tombés amoureux. Elle a découvert que les parents d’Atlas l’avaient abandonné et l’ont mis à la porte, c’est pourquoi il n’avait pas de maison. Mais, après un certain temps, elle a découvert qu’Atlas quittait leur ville du Maine et déménageait à Boston, parce que son oncle offrait Atlas un endroit où vivre. Même si elle l’aimait, elle savait qu’elle devait le laisser partir. Puis ils ont arrêter de parler et de rester en contact.

Avance rapide, Lily est diplômée de l’université et a également déménagé à Boston pour ouvrir son propre magasin de fleurs. Là, elle rencontre un médecin nommé Ryle. Ils tombent amoureux et tout va bien. Ryle la traite très bien et ils se sentent profondément amoureux. Si profondément amoureux qu’un jour ils décident de se marier. Ils se sont rapidement enfuis et se sentent tellement amoureux. Un jour, ils préparent le dîner ensemble. Une cocotte! Ryle décide de sortir le plat du four, seulement il oublie d’utiliser des gants de cuisine. Il se brûle les mains et Lily se moque de la façon dont il a oublié d’utiliser les mitaines. Seul Ryle ne rit pas. Quand Lily se rend compte que c’est sérieux, elle ton l’aider, et alors qu’elle se penche, tout d’un coup elle ne rit plus, car elle est par terre. Ryle l’avait frappée et l’avait déséquilibrée si fort qu’elle se cogne l’œil. Il dit que “ce n’est pas drôle, il doit utiliser ses mains pour sa carrière.” Mais tout ce à quoi elle peut penser, c’est qu’il l’a frappée. Tout comme la façon dont son père a frappé sa mère.

Le livre devient encore plus intense lorsqu’elle ne quitte pas son mari, comme elle s’était promis de le faire. Ses yeux sont meurtris par son coup et est blessée mais elle reste dans la relation. Puis un jour, elle est dans un restaurant de Boston quand elle voit le chef sortir. Il est comme le garçon dont elle est tombée amoureuse pour la première fois. venez le découvrir, c’est bien lui. Atlas était devenu chef dans un restaurant de Boston et gagnait sa vie. Il n’était plus sans abri.

Le livre se termine d’une manière très excitante. Je ne veux pas gâcher la fin, mais je recommande vraiment à tout le monde de lire ce livre. C’est une leçon de vie et d’amour, de chagrin et d’abus. c’est une belle histoire de la vraie vie et raconte une histoire d’amour qui a un prix.

Je pense que c’est un bon livre parce qu’il a une histoire fascinante, et à chaque page, vous voulez juste continuer à lire plus. Il montre à quel point la vie n’est pas parfaite et aborde des sujets importants comme la abus dans les relations. Il est important de parler de ces sujets, en particulier en tant qu’étudiants et lycéens, car c’est à ce moment-là que les gens commencent à nouer des relations sérieuses. Il est important de savoir que si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes dans une relation abusive, ce n’est pas acceptable et vous devez obtenir de l’aide. Ce n’est pas de l’amour, et personne ne devrait se sentir impuissant dans ces situations.

 

Je n’ai jamais été dans une relation comme ça, mais en tant que jeune adulte, je pense que nous devrions parler de ces sujets pour nous assurer que les gens ne le supportent pas et qu’ils puissent s’en sortir dans ces situations. Il est également important de dire à quel point cela affecte non seulement votre vie mais celle de vos enfants si vous ne vous en éloignez pas. Je promets que la vie est bien meilleure et que vous méritez bien mieux. C’est une leçon pour les hommes et les femmes. Les hommes sont souvent dépeints dans les médias comme étant les plus violents, mais ils le sont aussi, et c’est aussi important d’en parler.

 

VOCAB:

un père violent: abusive father

 

diplômée: graduated

cocotte: casserole

moque: mock/make fun of

cogne l’œil: hits the eye

 

penche: lean in

meurtris: bruised

abri: homeless

chagrin: heartbreak

 

déménageait: moving to

à nouer des relations: get into relationships

impuissant: helpless

éloignez: walk away (from something)

vous méritez: you deserve

dépeints: portrayed

« L’émigrant irlandais » – une traduction de poésie

Eavan Boland est l’un de mes poètes préférés ! Elle est née en Irlande en 1944 et sa vie a été partagée entre Dublin, en Angleterre et aux États-Unis, où elle a enseigné la littérature à l’Université de Stanford. L’une de nos professeures d’écriture créative ici à l’Université de l’Oregon était l’un de ses étudiants là-bas ! Malheureusement, Boland est morte avant de pouvoir visiter notre campus en 2020; mais sa poésie reste pour nous inspirer tous !

“The Emigrant Irish,” que j’ai traduit en français, est un poème que Boland a écrit à la mémoire du peuple irlandais qui a dû quitter le pays pendant et après la Grande Famine de la pomme de terre au milieu du 19ième siècle (y compris mes ancêtres !). C’est aussi une réponse à la Tilley Lamp, une lampe qui brille d’une fenêtre à Áras an Uachtaráin (l’équivalent irlandais de la Maison Blanche américaine). La Tilley Lamp est un symbole, « éclairant la route des émigrants irlandais et de leurs descendants, les accueillant [de retour] dans leur patrie ». (https://president.ie/en/explore-visit/tilley-lamp)

Auteure de nombreux recueils de poésie, livres en prose et essais, Eavan Boland a reçu le Lannan Literary Award for Poetry en 1994, et aujourd’hui, on se souvient d’elle comme d’une poétesse, d’une enseignante et d’une chef féministe.
–Mia Vance

 

L’émigrant irlandais

Comme des lampes à huile, nous les mettons derrière,

nos maisons, nos esprits. Nous avions des lumières
meilleures que, plus récentes que et puis

un temps est venu, cette fois et maintenant
nous avons besoin d’eux. Leur terrible exemple de fortune.

Ils auraient prospéré sur nos besoins.
Ce qu’ils ont survécu, nous ne pouvions même pas le vivre.
Grâce à leurs lumières maintenant il est temps
d’imaginer comment ils se tenaient là, avec quoi ils se tenaient,
que leurs affaires deviennent notre pouvoir.

Le carton. Le fer. Leurs difficultés se parcellisaient en eux.
La patience. Le courage. Éprouvé
dans le crépuscule de couleur bleue du Nouveau Monde.

Et toutes les vieilles chansons. Et rien à perdre.

 

The Emigrant Irish

Like oil lamps we put them out the back,

of our houses, of our minds. We had lights
better than, newer than and then

a time came, this time and now
we need them. Their dread, makeshift example.

They would have thrived on our necessities.
What they survived we could not even live.
By their lights now it is time to
imagine how they stood there, what they stood with,
that their possessions may become our power.

Cardboard. Iron. Their hardships parcelled in them.
Patience. Fortitude. Long-suffering
in the bruise-coloured dusk of the New World.

And all the old songs. And nothing to lose.

 

Petite analyse :

L’utilisation par Boland du jeu de mots et de l’ambiguïté dans le poème reflète l’ambiguïté de l’attitude des habitants irlandais à l’égard des émigrants et de leurs descendants.

Par exemple, dans cette phrase tirée de la première ligne – « nous les mettons derrière » – la conjugaison du verbe anglais « put » dans la première ligne peut être lu soit au présent (nous les mettons derrière maintenant) ou au passé (nous les avons déjà mis dehors). De plus, « we put them out » porte la double connotation de « put out » comme de mettre quelque chose à l’extérieur, qui se rapporte le plus clairement au récit du poème, mais aussi to put out/éteindre  une lumière, qui pointe plutôt vers l’imagerie en jeu dans le poème. « Comme des lampes à huile, nous les (émigrés) mettons derrière // nos maisons, nos esprits » – ces premières lignes révèlent l’acte de distancer/déplacer soulignant l’acte d’allumer les lampes commémoratives et de les placer dehors.

Les lignes suivantes, cependant, – “Nous avions des lumières / meilleures que, plus récentes que et puis // un temps est venu, cette fois et maintenant / nous avons besoin d’eux. Leur terrible exemple de fortune » – indiquent le rôle du récit tragique de l’émigrant dans l’identité irlandaise moderne. L’histoire du déplacement, de l’oppression et de l’exil, devient une partie importante du contexte irlandais aujourd’hui, alors que les habitants récupèrent et réforment leur identité nationale et individuelle en tant que pays indépendant et en tant que membre de l’Union européenne. L’acte de définition de l’irlandais continue et l’histoire de l’émigration de masse joue un rôle important.

La strophe médiane (et la plus longue) du poème renforce cette relation compliquée entre l’habitant irlandais moderne et l’émigrant du passé, commençant par deux déclarations comparatives, séparées en leurs propres vers, et se terminant par des points : « Ils auraient prospéré sur nos besoins. / Ce qu’ils ont survécu, nous ne pouvions même pas le vivre. Sur le plan musical, la rime interne « prospérer/survivre » relie ces deux revendications comparatives, créant une inséparabilité, un lien entre les lignées elles-mêmes, mais aussi entre les habitants et les émigrés. La comparaison suggère que si les habitants actuels ont accès à plus de ressources, de sécurité et de confort que les émigrants, les émigrants avaient plus de résilience et de force pour survivre à ce qu’ils ont affronté, ce qui implique un air à la fois de pitié et de crainte.

La strophe médiane (et la plus longue) du poème renforce cette relation compliquée entre l’habitant irlandais moderne et l’émigrant du passé, commençant avec deux déclarations comparatives, séparées en leurs propres vers, et se terminant par des points : « Ils auraient prospéré sur nos besoins. / Ce qu’ils ont survécu, nous ne pouvions même pas le vivre. » En termes de musicalité, la rime interne « thrived/survived » faire le lien entre les deux déclarations comparatives, créant une inséparabilité entre les lignées elles-mêmes, mais aussi entre les habitants et les émigrés. La comparaison suggère que tandis que les habitants actuels ont accès à plus de ressources, de sécurité et de confort que les émigrants, les émigrants avaient plus de résilience et de force pour survivre, ce qui implique un air de pitié et aussi d’admiration.

De plus, il y a un changement notable de l’identité du « they » dans le poème, qui commence à la fin de la strophe précédente : « Leur terrible exemple de fortune ». À qui? Pas les lampes à huile. Les émigrés. Boland a formé un lien indissociable entre les lampes physiques et les émigrants eux-mêmes en leur attribuant le même pronom avec ce changement clair mais subtil. Ceci est renforcé dans la phrase qui suit : « Grâce à leurs lumières… » (les lumières des lampes ET des émigrants).

Les dernières lignes « …imaginer comment ils se tenaient là, avec quoi ils se tenaient[…] // Le carton. Le fer. Leurs difficultés se parcellisaient en eux. / La patience. Le courage.[…] // Et toutes les vieilles chansons. Et rien à perdre. » La poètesse imagine le peu que possédaient les émigrés en partant à la recherche d’une vie meilleure (incertaine « dans le crépuscule de couleur bleue du Nouveau Monde »), et comme a dit le poème, cette méditation sur la souffrance et la force des émigrants est pour devenir « notre pouvoir (des habitants irlandais) ». En d’autres termes, le poème suggère que le citoyen irlandais moderne peut réfléchir sur la souffrance et la pauvreté des anciens émigrants et être reconnaissant pour le confort et la sécurité dont ils disposent aujourd’hui, et être renforcé et inspiré par la résilience du peuple irlandais à travers l’histoire et dans le futur.

Il y a beaucoup de choses qui pourraient être perdues maintenant – les ressources, les droits, les cultures, les vies – mais beaucoup de choses ont été récupérées et beaucoup ont survécu aux épreuves de l’histoire. Les vieilles chansons sont encore chantées. Et tant que nous choisissons de continuer à les chanter, ils ne seront jamais perdues et la lumière ne s’éteindra jamais.

 

Un poème original, traduit ! – Mia Vance

Une partie de poésie originale et une partie de traduction, j’ai pris un de mes propres poèmes et je l’ai réécrit en français ! Je vous présente la version française d’abord, et la version anglaise après. Comme vous le verrez, ce n’est pas vraiment une traduction mot-à-mot ; plutôt, j’ai fait quelques petits changements ici et là dans le processus de traduction de l’œuvre de l’anglais au français. Ces changements ont été faits en faveur de la musicalité et de la compréhension, et il était nécessaire d’apprendre du nouveau vocabulaire pendant le processus de traduction ! (J’espère avoir tout utilisé correctement ! Au bas de la page, vous trouverez quelques termes pour aider à la compréhension du poème. Si vous avez des questions ou des corrections, j’aimerais savoir!)

EDIT: J’ajoute deux enregistrements du poème – l’un en anglais (1) et l’autre en français (2). J’ai peur que la prononciation française ne soit pas parfaite, mais j’ai fait de mon mieux !


Grand-mère Épicéa

Un arbre est tombé dans les bois,
et je suis six cents ans trop tard
pour entendre le son qu’elle a fait;
mais j’ai entendu les épines des pins
se briser assez
pour presque comprendre.

Elle a regardé six cents lunes-de-chasse
deviennent pleines, mûrissent, et se vident
tout en restant comme ça,
avec des racines exposées, étendu sur le sol forestier
avant qu’une pomme de pin
ne trouve le creux de sa gorge et germe.

Le premier à tomber a soutenu le plus petit,
s’appelait « l’infirmière »
et appelait l’autre « fille ».
De cerne a cerne, six cents printemps,
la jeune plante a grandi, chaque racine enveloppant,
tenant comme le jeune arbre croissait

et la mère a décliné, s’est décomposée.
Maintenant, tout ce qui reste
est un géant qui se tenait
sur le dos du géant avant elle
et l’espace en dessous
où se trouve l’infirmière-fantôme,

un espace juste assez
pour qu’une petite poétesse s’asseoir et jouer la graine,
pour faire une métaphore d’elle-même,
une partie de l’histoire,
six siècles d’épicéa dessus,
six cents ans trop tard.

Et à six pas de là, ma grand-mère se tient :
demi-fantôme, au sommet enneigé,
doigts entrelacés comme Reine-Anne,
les yeux levés comme des marguerites de midi,
sourire se déployant comme des fougères.
Elle se tourne vers moi :

une lune d’orge en fleur,
ma propre pomme de pin coincée dans ma gorge.
Elle dit des deux arbres anciens :
«Je me demande lequel je suis.»
et une brindille se brise quelque part
au plus profond de mon corps.

Elle est le géant
qui a soutenu le géant
qui m’a soutenu,
qui soutient ma propre petite graine.
Elle est toute une forêt primaire.
C’est la taille de l’espace qu’elle laissera

quand elle sera partie.

 

Grandmother Spruce

A tree fell in the woods,
and I am six hundred years too late
to hear the sound she made;
but I have heard the spines of pine trees
break enough times now
to almost understand.

She watched six hundred hunter moons
grow full, ripen, and empty
while she lay this way
with roots exposed, outstretched on forest floor
before a cone-kin
found the hollow of her throat and sprouted.

The first of them to fall bore up the smaller,
named herself ‘nurse’
and called the other ‘daughter’.
Ring by ring, six hundred springs
the seedling grew, each root enfolding,
holding on as sapling waxed

And mother waned, decayed.
Now all that remains
is a giant that stood
on the back of the giant before her
and the space underneath
where the nurse-ghost is,

Space just enough
for one little poet to sit and play seed in,
to metaphor herself
into the story,
six centuries of spruce above,
six hundred years too late.

And six feet away stands my grandmother:
half-ghost, snow-peaked,
fingers Queen-Anne’s-laced,
eyes upturned like midday daisies,
smile uncurling like ferns.
She turns to me,

barley moon blooming,
a cone of my own caught in my throat.
She says of the ancient pair,
“I wonder which one I am,”
and a twig snaps somewhere
deep in the rings of my ribcage.

She is the giant
who bore up the giant
who bore me,
who bear up my own.
She is a whole forest of old growth.
That is the size of the space she will leave

when she’s gone.

 

Vocabulaire 
epicéa – spruce tree
les bois – the woods
pin – pine tree
lunes-de-chasse – hunter moons (literally moons of hunters)
mûrissent – ripen
se vident – to empty sth/oneself
pomme de pin – pine cone
germé – germinate; grow
cerne – a ring (as in tree ring)
croissait – grew; waxed (as in waxing moon)
décliné – declined; waned (as in waning moon)
géant – giant
graine – seed
au sommet enneigé – snow-capped
déployant – unfurling
fougères – ferns
lune d’orge – barley moon (literally moon of barley)
coincée – stuck
brindille – twig; small branch
une forêt primaire – an old growth forest

Les liaisons dangereuses: Une petite critique

Book cover image
Image of the New York Public LIbrary Edition of Les liaisons dangereuses.

Avez-vous déjà vu les films Cruel Intentions, Valmont ou Dangerous Liaisons ? Elles sont toutes basées sur le livre Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos. Ce livre m’a pris beaucoup de temps à finir de lire, mais pas parce qu’il est ennuyeux. Croyez-moi, ce n’est pas le cas, mais certaines des subtilités de l’histoire et les rebondissements qui se produisent m’ont obligé à revenir en derrière et à lire certaines parties pour m’assurer que je comprenais ce qui se passait. Ce livre est raconté sous forme de lettres, ce qu’on appelle le roman épistolaire. Les lettres sont écrits par des différents personnages impliqués dans l’histoire; le vicomte de Valmont, la marquise de Merteuil, madame de Tourvel et quelques autres. Les deux personnages principaux, la Marquise et la Vicomte, utilisent d’autres personnes dans leur vie comme moyen de distraction en jouant à des jeux de séduction et de ruine de vies.

Les films mentionnés offrent une bonne représentation du livre, mais, si vous voulez l’histoire la plus proche, ce serait Liasions dangereuses. Je recommande vivement ce film si vous ne l’avez jamais vu. Sans trop rentrer dans les détails pour ne pas gâcher les films pour ceux qui ne les auraient pas vus, l’histoire tourne autour de la Marquise et de son envie de ruiner son amant lorsqu’elle apprend qu’il va épouser la jeune fille de sa “cousine”. Elle essaie de convaincre le Vicomte de prendre la virginité de la jeune fille, appelée Cécile, alors de faire de son ancien amant la risée du Paris des années 1700. Bien que le Vicomte refuse d’abord de faire son offre, il essaie actuellement de coucher la Madame de Tourvel, une femme dite très religieuse et dévouée à son mari qui est juge. Lorsqu’il découvre que quelqu’un a entacher son nom, il entreprend de découvrir qui est le coupable. Il découvre que c’est la mère de Cécile qui a donné des informations à son sujet et il entreprend de ruiner sa réputation et accepte la demande de la marquise de prendre la virginité de Cécile. La vengeance est le motif de beaucoup de choses qui se produisent dans ce livre. Vengeance et ennui des riches dans la France des années 1700.

Quand j’ai reçu ce livre, j’avais vu tous les films mentionnés, je les possède tous aussi, mais je n’avais aucune idée du détail dans lequel Pierre Choderlos de Laclos entrait dans les histoires. Il y a des histoires dans des histoires et des rebondissements auxquels on ne s’attendrait pas. C’est pourquoi j’ai tendance à préférer les livres à leurs homologues cinématographiques. Je n’ai pas trouvé trop de films dont le contenu est proche des livres sur lesquels ils sont basés. Il y a toujours une sorte de liberté littéraire qui est prise.

Je pense que l’une des choses les plus importantes pour moi en ce qui concerne ce livre, les films aussi, est-ce qu’il y a un développement de personnage ? Les personnages grandissent-ils et évoluent-ils d’où je viens dans leur vie fictive ? Je pense qu’il y en a, non seulement dans le sens où le corps physique change, mais que la personne se même change. Il y a un changement dans le Vicomte à la fin du livre et des films, mais la Marquise est inchangée, si l’on ne compte pas sa chute de la grâce de la société parisienne. Pour moi, si un personnage n’a aucune sorte de croissance, j’ai l’impression d’avoir perdu du temps à lire le livre. Ce livre sur la croissance pour moi et si je devais être tout à fait honnête, je dirais que la vengeance est plutôt bonne aussi.

Maintenant, je me rends compte que tout cela est mon opinion, et vous pouvez le prendre avec de pincée de sel, mais si vous voulez une lecture assez juteuse et avoir le temps de vous plonger dans les jeux de vengeance dans la société parisienne des années 1700, je dirais à prends ça. Si vous voulez juste quelque chose pour alimenter votre propre vengeance, je dirais encore une fois, prenez ce livre. Cela pourrait être intéressant au final.

 

 

* Word List per wordreference.com

subtilités – subtleties

rebondissements – twists and turns

le roman épistolaire – epistolary letters

gâcher – ruin

autour de – around

ruiner – to ruin

amant – lover/sexual partner

convaincre – convince

virginité – virginity

risée – laughingstock

entacher – sully/spoil

possède – own

tendance – tendancy

homologues cinématographiques – film counterparts

évoluent – evolve

inchangée – unchanged (f)

pincée de sel – pinch of salt

juteuse – juicy

plonger – dive

alimenter – feed